• PARIS (Reuters) - Une enquête judiciaire a été ouverte après la mort d'un nourrisson de deux mois au centre de rétention administrative de Mayotte, territoire où la rétention des enfants en situation irrégulière est maintenue, ont annoncé vendredi les ministères de l'Intérieur et des Outre-mer. 

     

    Mayotte est exclue du champ d'application d'une circulaire envoyée début juillet par le ministre de l'Intérieur aux préfets de région et de département et qui prévoit de remplacer la rétention des familles de sans-papiers avec enfants par une assignation à résidence.

     

    Une mission doit évaluer la situation dans ce département de l'océan Indien et formuler des propositions spécifiques à ce territoire en matière d'entrée et de séjour des étrangers.

     

    "L'Ile de Mayotte est exposée à des difficultés sans équivalent par rapport au reste du territoire français, puisque la pression migratoire irrégulière représente environ 25% de la population mahoraise", écrivent les ministères dans un communiqué.

     

    "La réalité de la situation locale rend inopérante l'assignation à résidence", ajoutent-ils, précisant que la rétention n'excède qu'exceptionnellement 24 ou 48 heures, et soulignant le manque "d'autres infrastructures d'hébergement adaptées".

     

    Une autopsie du bébé sera effectuée dans les prochaines heures. La mère et l'enfant n'ont passé que quelques heures dans le centre de rétention, avant le décès du nourrisson jeudi. Ils venaient d'effectuer une traversée en mer à bord d'un bateau en provenance des Comores et transportant 26 personnes.

     

    Un nouveau centre de rétention, devant permettre de "garantir des conditions d'accueil plus dignes", est en cours de construction à Mayotte.

     

    Source:

    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE87G03720120817


    1 commentaire

  • votre commentaire
  •  

    La création de l'association ARTICLE 13 a été inspirée par l'article de la déclaration universelle des droits de l'homme du 10 Décembre 1948 du même nom, stipulant que :

    « Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un État. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays. »

    Face au non respect par les États de cet article, nous avons décidé de faire de la liberté de circuler une revendication.

    Pour cela, lors de l'assemblée générale constitutive du Samedi 26 Septembre 2006 à Marseille, par la loi du 1er Juillet 1901 et le décret du 16 août 1901, l'association ARTICLE 13 était née.

    L'objectif principal de notre association est d'accompagner toutes personnes, de nationalité française et/ou étrangère dans toutes ses démarches administratives et/ou sociales.

    De plus, nous participons à la vie de la cité par l'échange de savoir, des actions militantes, des activités culturelles et un local accessible à toutes et tous.

    À l'heure actuelle, étant donné l'allure que prennent les choses, nous nous intéressons aussi à la vie des quartiers populaires de Marseille en partant du centre ville.

    Ainsi, nous avons activement participé aux « assemblées populaires » en 2006 et nous continuons à nous impliquer dans toutes les luttes défendant le logement, les régularisations administratives, l'accès à l'éducation et  l'esprit de solidarité dans nos quartiers.

    Création d'Article 13

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique