• Près de 900 médecins ont signé un manifeste où ils s’engagent à «continuer à soigner» dans le service public leurs patients en situation irrégulière, en dépit d’un décret qui limitera en Espagne à quelques cas l’assistance universelle aux sans-papiers à partir du 1er septembre.

    «Ma loyauté envers les patients ne me permet pas de manquer à mon devoir éthique et professionnel et de commettre un abandon», explique le texte que 870 médecins avaient déjà signé sur Internet mardi.

    En le ratifiant, ils entrent dans un mouvement d'«objecteurs de conscience» lancé en juillet par la Société espagnole de médecine de famille et communautaire (semFYC), qui compte 19 500 médecins membres.

    Ils réagissent ainsi à une mesure controversée du gouvernement conservateur engagé dans un effort de rigueur sans précédent pour tenter de réduire son déficit public jusqu'à moins de 3% du PIB en 2014. A partir du 1er septembre, les immigrés en situation irrégulière n’auront plus accès au système gratuit de santé publique.

    Pour les sans-papiers, seuls les urgences pour maladie ou accident, le suivi de grossesse, accouchement et post-partum et l’assistance sanitaire aux moins de 18 ans seront encore assurés gratuitement.

    Cette décision, ajoutée à une mesure visant à limiter le «tourisme sanitaire» des Européens non-résidents disposant d’une assurance privée ou couverts dans leur pays d’origine, permettra d'économiser «environ un milliard d’euros par an», selon le gouvernement.

    Comme en réponse au malaise des médecins, le ministère de la Santé a indiqué mardi qu’il travaillait à la création de «conventions» payantes qui permettront notamment aux citoyens non-européens «d'être reçus dans le système public», sans donner le détail des montants envisagés.

    Ce communiqué fait suite à une information publiée mardi par le journal El Pais qui avance que les moins de 65 ans devraient payer 710,40 euros par an. Une somme qui bondirait jusqu'à 1.864,80 euros par an pour les plus âgés.

    Source:
    http://www.liberation.fr/monde/2012/08/07/des-medecins-espagnols-se-rebellent-ils-continueront-a-soigner-les-sans-papiers_838287


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  • Les émirs du Moyen-Orient sont sur le point de chasser jusqu’à 48 000 personnes de leurs terres en Tanzanie pour faciliter leurs grandes chasses commerciales. Mais le président de Tanzanie Jakaya Kikwete a déjà montré qu’il pouvait s’oppose

    r à de tels accords quand ils ternissent la réputation du pays dans les médias. Cliquez ci-dessous pour alimenter la tempête médiatique et pousser le président Kikwete à stopper l’accaparement des terres et à sauver les Masaï.

    À tout moment, une grosse entreprise spécialisée dans les chasses commerciales pourrait signer le contrat qui chassera de leurs terres ancestrales jusqu’à 48 000 membres de la fameuse ethnie Masaï, afin de permettre à de riches émirs du Moyen-Orient de chasser lions et léopards. Les observateurs nous disent que le président de Tanzanie pourrait donner son accord d’un moment à l’autre, mais si nous nous mobilisons maintenant, nous pouvons stopper la vente de la plaine du Serengeti.

    La dernière fois que cette même entreprise a contraint des Masaï à quitter leurs terres pour le plaisir de riches chasseurs, plusieurs personnes ont été battues par la police, des maisons ont été réduites en cendres et des troupeaux sont morts de faim. Mais suite à la controverse médiatique, le président Kikwete avait annulé le contrat et rendu leurs terres aux Masaï. Cette fois, la presse n’est pas encore au rendez-vous mais nous pouvons changer le cours des choses et amener Kikwete à annuler ce contrat si nous unissons nos forces et nos voix.

    Si nous sommes 150 000 à signer, nous envahirons les médias en Tanzanie et dans le monde entier, de sorte que le président Kikwete comprenne qu’il doit mettre un terme
    à ce contrat meurtrier. Signez la pétition et envoyez-la à vos contacts:

    http://www.avaaz.org/fr/sauvons_la_terre_des_masai/?bNrCadb&v=17076

    Les Masaï sont des chasseurs semi-nomades qui vivent en Tanzanie et au Kenya depuis des siècles, jouant un rôle essentiel dans la préservation des écosystèmes fragiles.
    Mais pour les familles royales des Émirats Arabes Unis, ils sont juste un obstacle à l’établissement de concessions pour leurs luxueuses chasses aux animaux sauvages. Un
    contrat visant à évincer les Masaï de leurs terres pour faire de la place aux riches chasseurs aura de graves conséquences tant pour la nature que pour les communautés qu’il détruirait. Alors qu'auprès des élites favorisées le président Kikwete tente de présenter l'accord comme bon pour le développement, la grande majorité des gens veulent juste garder la terre que le président pourrait saisir un simple par décret.


    Le président Kikwete sait que ce contrat susciterait la controverse auprès des touristes prêts à visiter la Tanzanie -- le tourisme y est une source importante de revenus -- et c’est pour cette raison qu’il essaie de détourner l’attention du grand public. En 2009, un accaparement de terres similaire, par la même entreprise, avait provoqué un tollé médiatique qui avait permis de le stopper. Si nous pouvons générer le même niveau de pression médiatique, alors ce contrat pourrait lui aussi être annulé.

    Une pétition signée par des milliers d’entre nous peut attirer l’attention des antennes des grands médias internationaux en Afrique de l’Est et en Tanzanie et ainsi compromettre cet accord controversé. Signez la pétition pour appeler Kikwete à enterrer cet accord.

    Les représentants de la communauté Masaï ont demandé à Avaaz de tirer la sonnette d’alarme au niveau mondial pour sauver leurs terres. À chaque fois, la réponse de notre extraordinaire communauté a pu transformer des causes perdues en succès durables. À nous de protéger les Masaï et de sauver ces animaux sauvages que l’on préfère voir en photos qu’en trophées!

    Avec espoir et détermination,

    Sam, Meredith, Luis, Aldine, Diego, Ricken et toute l’équipe d’Avaaz

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